La Bhagavadgita illustrée par la peinture indienne, Diane de Selliers Editeur, 336 pages, 195€ jusqu’au 31 janvier 2017, 230€ ensuite
Pour leur nouvelle parution dans « La grande collection », les éditions Diane de Selliers nous font découvrir « La Bhagavadgita », illustrée pour la première fois par les splendeurs de la peinture et des miniatures indiennes. Un ouvrage rare et un pur joyau, comme un œuf d’or, qui articule le rayonnement de sa sagesse en 18 chants et 92 images iconiques.
Un travail inédit de plus de deux années, et une exclusivité culturelle pionnière qui s’inscrivent parfaitement dans la charte éditoriale de la Maison et cette volonté constante des éditions Diane de Selliers de repousser les frontières entre littérature et image.
L’art du XIXe siècle, Citadelles & Mazenod, 608 pages, 185€ jusqu’au 31 janvier 2017, 205€ ensuite
Pour cette nouvelle parution, Citadelles & Mazenod revisite le patrimoine de « L’art du XIXe siècle », dans un livre éponyme exceptionnel. Ce 48e titre de la collection « L’Art et les grandes civilisations » nous propose de (re)découvrir en images un pan créatif méconnu de l’histoire de l’art en Occident.
Un puzzle pictural où 650 illustrations se répondent et se complètent avec emphase, dans une synthèse de recoupements érudits et passionnants. Autant dire que cet ouvrage deviendra vite un classique !
Dior par Christian Dior, éditions Assouline, 504 pages, 185€
C’est aux débuts d’une rétrospective d’exception que nous convient les éditions Assouline en cette fin d’année. Premier tome d’une série de livres qui en comptera sept (un pour chaque Directeur artistique de la marque), « Dior par Christian Dior » célèbre les 70 ans de création de la célèbre Maison de Couture de l’avenue Montaigne, des ateliers aux croquis du maître, en passant par ses modèles les plus emblématiques. Les 400 illustrations magnifiquement reproduites dans l’ouvrage s’accompagnent de textes d’Olivier Saillard (actuel Directeur du palais Galliera – musée de la Mode de la Ville de Paris).
Enchanteresses et modernes comme le « New Look » de Christian Dior l’était, les photographies originales et inédites de Laziz Hamani ornent ce premier recueil, l’un des plus parfaits sur l’œuvre novatrice du couturier français. L’occasion enfin de remonter aux origines d’un style et d’une griffe. « Dior par Christian Dior » affirme un travail d’ampleur pour un résultat ambitieux et prometteur : le début d’une collection !
Nouvelles orientales illustrées par Georges Lemoine, de Marguerite Yourcenar, éditions Gallimard, 144 pages, 25€
Plaisir des sens, plaisir des yeux, cette nouvelle édition illustrée des « Nouvelles orientales » de Marguerite Yourcenar est une gourmandise de lecteur, à la fois esthète et voyeur. Publiés initialement sur le mode éparpillé, dans des revues littéraires de l’entre-deux-guerres, ces contes et nouvelles typés « orientaux » eurent pour la première fois les honneurs d’une publication unie en 1938, au sein de la collection « Renaissance de la nouvelle » chez Gallimard. Initiative louable, que recompose et allège l’auteur des « Mémoires d’Hadrien » en 1978, afin de n’en retenir que dix. Dix courts récits tirés de fables, du folklore ou de légendes populaires orientales au sens large, car la romancière nous entraîne à la suite de personnages merveilleux de la Grèce à la Chine, du Japon aux Balkans, pour des aventures resserrées mais inoubliables. Preuve s’il en était besoin que l’exercice précis d’habileté que requiert le format court de la nouvelle n’est pas le pré carré des écrivains anglo-saxons qui y excellent avec un sens inné de l’ellipse comme du condensé.
Dessinateur catalogué « jeunesse », Georges Lemoine est aussi l’auteur de livres et d’albums dédiés aux adultes. Fin connaisseur des « Nouvelles orientales », il en avait par le passé déjà illustré deux pour la collection « Enfantimages », également chez Gallimard Jeunesse. Dans le prolongement de ce premier contact avec l’œuvre au noir « yourcenien », Georges Lemoine orne le présent recueil de dix contes de 23 dessins originaux, lesquels font autant écho au souffle sensuel de la fable qu’à la jouissance et à l’évocation solipsiste de la narration. Autant dire une découverte toute « nouvelle » !
Arts et traditions de Sumba, de Véronique Paccou-Martellière et Thomas H. Hinterseer, éditions Le Livre d’art, 200 pages, 40€
L’ouvrage de Véronique Paccou-Martellière et Thomas H. Hinterseer sur les « Arts et traditions de Sumba », évoque un regard, un monde spirituel et matériel, sur une culture qui fut très longtemps ignorée. Entre croyances, traditions et coutumes des Sumbanais, les auteurs, à travers des centaines d’objets sacrés et utilitaires, collectés durant ces vingt dernières années, nous présentent les témoins de cette complexité́ culturelle. Témoignages multiples d’une des 922 îles habitées de l’Indonésie et qui conserve encore de nos jours une partie de ces mystères.
Ce livre, précieux par l’obstination de leurs auteurs, est rare par la mémoire qu’il retrace sous forme d’un coffre du savoir.
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