La Genèse de la Genèse illustrée par l’abstraction, Diane de Selliers Editeur, nouvelle traduction de l’hébreu, notes, commentaires et introduction de Marc-Alain Ouaknin, préface de Valère Novarina, 104 œuvres abstraites, 372 pages, volume relié sous coffret, 230€ jusqu’au 31 janvier 2020, 250€ ensuite

Pour son nouveau titre paru dans La grande collection, les éditions Diane de Selliers nous invitent à un voyage pictural universel avec « La Genèse de la Genèse » illustrée par l’abstraction. Voilà plus de 25 ans que Diane de Selliers relève le gant de défis créatifs au service du livre d’art avec une âme, prolongeant sa vocation humaniste d’une portée cartésienne, dans un effort renouvelé de transversalité. La dimension spirituelle n’en est pas occultée. De fait, la Genèse est un morceau « hénaurme » ! Pour la première fois, l’éditrice nous la présente d’une manière aussi moderne que révolutionnaire…

Premier livre de la Torah (donc de la Bible), le livre de la Genèse compte 50 chapitres. Chronique des premiers pas de l’Homme pour les uns, projection fantasmée et fiction historique pour les autres, la Genèse reste avant tout le grand texte littéraire fondateur des deux monothéismes comme de la pensée occidentale vitrifiée dans des rouleaux millénaires. Ce texte demeure une énigme et continue à nourrir les discours, donnant lieu à de multiples interprétations à travers les siècles. Mythe en mots, la Genèse est un livre miroir, qui reflète le goût des hommes à chaque époque comme leur capacité de compréhension à un moment donné. Notre époque ne fait pas exception. Entre Histoire et histoires, cette nouvelle parution s’attache au segment des origines que content les 11 premiers chapitres, du récit de la création du monde à l’histoire de la tour de Babel.

Notre imaginaire collectif a depuis longtemps intégré le côté légendaire et épique du volume exégétique. A telle enseigne que ses épisodes les plus connus, réels ou non, sont une marqueterie de souvenirs devenue mémoire populaire : l’Eden, Caïn et Abel, le déluge, l’arche de Noé, la tour de Babel, etc. Si tout se résume bien dans le Genèse, se retient facilement, c’est avant tout car, comme nombre d’excellents auteurs l’ont écrit, de Mircea Eliade à Joseph Campbell, le mythe est la forme la plus aboutie du recyclage mémoriel universel. A l’instar des mythologies vivantes qui l’ont précédée, la Genèse se lit toujours au présent.

Prélude au corpus intérieur des 50, le concert des 11 premiers chapitres génésiques présentés ici en hébreu et en translittération, bénéficie également d’une traduction inédite de l’hébreu en français par le philosophe et rabbin Marc-André Ouatkine. Ses commentaires et son introduction inspirants révèlent un art de la traduction innovant, conjonction authentique du contemporain et de l’ancien, à la croisée de la recherche tremblante de la parole. En effet, la richesse cabalistique de l’alphabet, du rythme de la syntaxe hébraïque constitue un sismographe de sons quasi abstraits. Il faut oser monter le volume, lire à haute voix afin d’apprécier les multiples vibrations d’une langue qui parle à notre appareillage d’écoute primitif. Le sens, enfin : l’héritage historique du Moyen-Orient et la façon de raconter en Mésopotamie offrent une géométrie variable d’interprétations. Marc-André Ouatkine se les approprie sans les trahir, proposant sa vision unique de la Genèse, tel un scribe actuel conscient de la portée spirituelle de l’entreprise, posant sa pierre sur l’édifice des éons.

Dans le but d’illustrer au mieux « La Genèse de la Genèse », recourir à l’abstraction tient de l’évidence. 104 œuvres abstraites de la fin du 19e siècle jusqu’à nos jours éclairent ainsi l’ouvrage. Parmi elles, 72 peintres présentés dans des notices biographiques sont réunis autour du texte biblique : Mondrian, Malevitch, Kandinsky, Kupka, Rothko, Hilma Af Klint, Klee, Louise Bourgeois, Zao Wou-Ki, Picasso et bien d’autres… Autant d’artistes qui ouvrent la porte intérieure sur un univers métaphysique riche de perceptions et de correspondances infinies. L’intelligence de l’iconographie ravit le lecteur, l’instruit, tout en lui faisant travailler ce qui est symétrique et opposé, au sens propre comme au figuré.

Beau livre magnifique à mettre entre toutes les mains, « La Genèse de la Genèse » procure un état de zen absolu : la rencontre de la toile blanche et du mot noir. Ici, le verbe créateur souffle sur l’image. On se prend à saisir du toucher la justification sensible de l’objet-livre : la pensée tangible d’une abstraction.

 

Le Rêve dans le pavillon rouge, Citadelles & Mazenod, préface de Zhang Quingshan, chercheur à l’Académie chinoise des Arts de Pékin, 230 ill. couleur, 468 pages, reliure chinoise sous coffret illustré, 199

Les éditions d’art Citadelles & Mazenod viennent de publier l’un des plus beaux livres de la saison : « Le Rêve dans le pavillon rouge ». Un titre magique, véhiculant à lui seul les parfums impériaux de la culture chinoise dynastique du 18e siècle. Un ouvrage somptueux, relié à la chinoise sous coffret et luxueusement illustré, pour mettre en valeur l’une des pierres angulaires de la littérature orientale, traduite dans 27 langues, et souvent comparée, tant par la sensibilité, le propos ou l’importance, aux 137 romans de la « Comédie humaine » de Balzac ! De quoi s’initier d’urgence à ce classique exotique…

Opus poétique à la finesse psychologique aussi délicat et fort que les images qu’il convoque, « Le Rêve dans le pavillon rouge » bénéficie enfin d’une sortie digne de son immense impact à travers le monde. L’éditeur Citadelles & Mazenod a en effet fait paraître l’œuvre inachevée du poète de cour et écrivain Cao Xueqin dans une édition limitée et numérotée qui fera date.

Ecrit sur une période d’environ dix ans, « Le Rêve dans le pavillon rouge » est le dernier-né des « Quatre livres extraordinaires » (parfois changé en cinq) considérés par les érudits sinisants comme les œuvres de fiction littéraire les plus importantes de la Chine pré-moderne. Et en effet, parmi l’héritage magistral du noble art du récit parabolique et de mœurs en Chine confucéenne, il y a ce « Rêve dans le pavillon rouge ». Roman-fleuve constitué de 120 chapitres contant la vie de plusieurs familles aristocratiques, le récit est un pur produit de l’ancien temps qui subsiste encore au cours de la dynastie Qing, la dernière de l’histoire chinoise. L’intrigue (au sens occidental du terme) embrasse ici les aléas des journées des grandes familles mandchoues : repas, ballets de serviteurs, promenades, divertissements et cérémonies…mais l’intérêt premier est ailleurs que dans ces occupations vernaculaires, en-dehors de présenter un témoignage survivant d’un quotidien assoupi.

L’histoire, en particulier celle du clan Jia qui nous occupe, crépite d’une mise en abyme métaphysique introduite dès son titre. Pour cause, en chinois classique, « le pavillon rouge » désigne le gynécée, tandis que le rêve doit s’entendre avec le sens de songe, ou d’illusion. De fait, la femme, la sexualité (voire l’homosexualité masculine et féminine) sont au cœur de ces récits harmoniques, quand « le rêve » traduit l’ambiance flirtant entre réel et irréel du roman, comme son inspiration surnaturelle. L’auteur, Cao Xueqin, affirmait avoir retranscrit telle quelle l’histoire gravée sur un bloc pierreux, après que celui-ci fut trouvé par deux moines dans la montagne ! Fidèle à la culture bouddhiste du détachement du savoir via son enseignement, sa diffusion, mais sa non-possession, il avait d’ailleurs dû, dans ses premières éditions, remplacer son titre originel par « Mémoires d’un roc » ou « Mémoire de la pierre », en référence au symbole du Roc magique intercédant la communication entre l’homme et la divinité dans la philosophie bouddhique…

Ivre de femmes, de fêtes et de tourbillons amoureux, avec ses alcôves, ses intrigues tantôt sublimes tantôt débonnaires, ce texte est encore imprégné de la recherche de la Voie… Une idéologie spirituelle dont le cadre est un vaste jardin-monde, aménagé par le clan Jia afin d’y recevoir la concubine impériale.

Cette articulation morale, éthique et philosophique, opératique par bien des aspects, s’accompagne dans cette édition de 230 illustrations, reproductions de peintures sur soie, de l’artiste Sun Wen (1808-1904), accompagnées de notices descriptives issues du livre d’origine. Fascinante par ses personnages et sa richesse thématique, transcendante par sa symbolique initiatrice, flatteuse par sa beauté iconographique et son format dépaysant, cette édition rare a tout du beau livre-objet ultime !

 

A Rebours, illustré, de Joris-Karl Huysmans, éditions Gallimard, coédition avec le musée d’Orsay, texte intégral, préface et choix iconographique de Stéphane Guégan et André Guyaux, 55 ill., 256 pages, 35€

Les éditions Gallimard ont eu la magnifique idée d’une ressortie d’ « A Rebours », le classique de Joris-Karl Huysmans, dans une nouvelle parution illustrée. Une coédition avec le musée d’Orsay qui coïncide avec la publication du « Drageoir aux épices », suivi de « Croquis parisiens » dans la collection Poésie/Gallimard. Mais partons à rebours…

On ne présente plus « A Rebours », livre-somme avec lequel Huysmans se fit une postérité en 1884, avant de se retirer oblat. Avec « A Rebours », l’auteur réussit un tour de forcené en forme de quitte ou double : respirer le passé dans une fleur neuve. Son alter ego de papier, Des Esseintes, retiré dans les sous-bois mentaux de Fontenay-aux-Roses, inspire un remugle fin-de-siècle, son esthétique, son air. « A Rebours » est au livre ce que les 70’s sont au cinéma américain : l’heure de l’angoisse, de la paranoïa, de la névrose. Y a-t-il quelqu’un devant, à l’autre bout ? Les aiguilles tournent bien vite…

A l’image asine pas si éloignée d’un Proust avec sa « Recherche », Huysmans est plus qu’un conteur. Sa culture et le truchement de la fiction lui permettent de se faire critique d’art, de se parler de ses goûts et de ses dégoûts, car s’il prône le rebours, son roman n’en est pas moins un portrait de sa propre époque, fourmillant d’allusions, bourré de références directes et indirectes à ce qu’il voit journellement.

Plus de 50 reproductions illustrent cette nouvelle édition du texte intégral : Moreau, Redon, mais bien plus de sources iconographiques rares sur cette esthétique visuelle décadente de la production picturale de la fin du 19e siècle.

On ne présente plus « A Rebours ». Pourtant… Son idéal est un miroir cassé : on s’y voit comme on se sent. Si sa beauté est d’avoir quitté trop tard un bal fini, ce volume illustré arrive pile à l’heure !

 

Odyssée d’Homère illustrée par Mimmo Paladino, Diane de Selliers Editeur, texte intégral, traduction de Victor Bérard, notes de Silvia Milanezi, introduction de Diane de Selliers, 92 œuvres de Mimmo Paladino, 300 pages, volume relié, 49€

Nouvelle entrée, dans La petite collection aux éditions Diane de Selliers, pour cette superbe reparution à prix doux de l’« Odyssée » d’Homère illustrée par Mimmo Paladino, après un triomphe en grand format aux premiers feux d’un 21e siècle alors tout neuf, voilà déjà bientôt vingt ans ! On applaudit donc cette réédition en fête du monolithe épique du « prince des poètes » qui n’a pas pris une ride.  On n’est pas sérieux quand on a 2700 ans…

Chef-d’œuvre du monde hellène et monument de la littérature internationale, l’« Odyssée » homérique fait toujours l’actualité. Pourquoi un tel engouement ? Sans doute car on n’a jamais rien fait de mieux en Occident et qu’on ne fera jamais rien de mieux, même pas dans un million d’années. Dans la longue histoire du livre, beaucoup côtoient le pilon, d’autres fréquentent le cimetière. Mais la Fortune a souri aux aventures d’Ulysse, dont le retour dans sa patrie fait l’objet de cette suite à l’« Iliade », après la guerre de Troie. L’épopée composée de 24 chants (12109 vers) parle ici de l’errance d’un homme, d’un héros solitaire, la quête initiatique millénaire du retour sur Soi. Un voyage total, absolu, celui qu’on ne fait qu’une fois autour de soi, libéré des enchantements et des chimères.

Ce récit-clé n’avait jamais été illustré dans sa totalité auparavant. Avec l’audace et l’élégance qu’on lui connaît, Diane de Selliers se joue des modes : contraste de l’antique sur le contemporain. Artiste italien de renommée mondiale, peintre, dessinateur, sculpteur, Mimmo Paladino a relevé le défi d’illustrer Homère, entre brio et modestie. Ses 92 œuvres mêlent les techniques plastiques : aquarelle, feutre, encre de Chine, collages, feuille d’or. Traces rouges ou traits bruts dessinent des profils épurés au graphisme proche des arts premiers, rappelant les masques africains et les couleurs d’une Méditerranée solaire. Il faut oser le voyage pictural, un espace de liberté qui abolit les règles du temps et de l’espace, à l’aune du récit d’Ulysse pour qui vingt années ne sont rien, mais qui d’une nuit peut remplir toute une vie…

A l’iconographie puissante et séductrice, s’ajoute la traduction d’autorité de Victor Bérard (1864-1931). Spécialiste d’Homère, helléniste reconnu, diplomate, Victor Bérard n’en était pas moins un iconoclaste, lui-même géographe et marin, célèbre pour avoir répondu à l’appel de l’Aventure en tentant de reconstituer les voyages d’Ulysse à travers ses navigations sur son propre bateau en mer Méditerranée, pérégrinations entre la légendaire cité troyenne et Ithaque l’insulaire. Sa traduction érudite encapsule le rythme du verbe homérique pour en rendre toutes les couleurs du spectre émotionnel. Nourrie d’une telle prose, la lecture est plus qu’un plaisir, c’est aussi une aventure immersive faite de grandeurs et d’introspection. Eternelle et mythique, l’« Odyssée » trouve une nouvelle jeunesse dans cette édition illustrée rhabillée pour toucher l’âme des lecteurs épris de beauté.

 

Lacloche Joailliers, éditions Norma, avec le soutien de l’Ecole des Arts Joailliers, coécrit par Laurence Mouillefarine et Véronique Ristelhueber, français-anglais, 500 ill. environ, 336 pages, 60€

Les éditions Norma viennent de faire paraître une monographie précieuse d’un pilier de l’art de la joaillerie, la première à retracer le parcours fulgurant de « Lacloche Joailliers ». Une entreprise à l’histoire stupéfiante, qui fit en Europe la pluie et le beau temps dans la taille des belles pierres, de la Belle Epoque aux années 1960. Un beau livre illustré, pavé d’un héritage incroyable aujourd’hui largement méconnu, enfin remis dans la lumière par deux spécialistes. De quoi prouver une nouvelle fois que les diamants (et les livres) sont les meilleurs amis des femmes…

Etonnante histoire que celle de la maison Lacloche, joailliers à Paris de 1892 à 1967. D’abord modeste avec ateliers et point de vente rue de Châteaudun, l’entreprise passe à la vitesse supérieure dès 1901 et un pignon sur la prestigieuse rue de la Paix. C’est la percée du 20e siècle, Coco Chanel n’a pas encore idée qu’elle présentera une collection de diamants un jour, et la lune de miel entre Lacloche et le monde ne fait que commencer. Durant plus d’un demi-siècle, les Lacloche vendront à l’aristocratie d’Europe comme aux stars d’Hollywood, au gotha de Monaco, de Grèce ou du Siam… Des modèles et parures qui s’arrachent à prix d’or, signés Lacloche Frères, puis Jacques Lacloche, leur successeur. Une ascension fleuve, avec des succursales dans toutes les grandes villes européennes et cités balnéaires, suivie d’une apogée et d’une chute à l’orée des changements de société, qui préfigure déjà la nôtre. C’est au travail de ces artisans d’exception que les éditions Norma rendent hommage dans ce beau livre « Lacloche Joailliers ».

Succès, argent, renommée qui ne font pas oublier qu’auprès d’une clientèle exigeante, et déjà fortement courtisée par la concurrence, la marque n’est rien sans le talent. Réputés pour l’élégance et le raffinement extrême de leurs créations, celui des artisans de la maison Lacloche effare à chaque illustration ! Manchettes, rivières, pendules et pendulettes, nécessaires de beauté (spécialité de Lacloche), étuis à cigarettes…chaque objet s’empare de la mode et répond à la suivante, de l’Art nouveau à l’Egyptomanie, de la folie orientalisante et la passion des Années folles pour l’exotisme, des graphismes de l’Art déco au goût pour les ornements dans les années 1950.

A travers ses quelque 500 illustrations, c’est tout un pan des bouleversements historiques de l’Europe qu’on feuillette par la valse des courants et des différents styles. Telles deux détectives, Laurence Mouillefarine et Véronique Ristelhueber ont réuni les archives familiales éparses, ainsi que deux albums de gouaches inédits, illustrant 63 bijoux et 21 pendules présentés par les frères Lacloche à l’Exposition internationale de 1925.

Les diamants y coulent comme de l’eau au fil d’un paysage de la première moitié du 20e siècle, le temps d’une échappée qui croise les arts, le commerce et l’Histoire. Perfection des images, préciosité des décors, beauté de la mise en page et élégance du propos font briller un héritage disparu, puis finalement oublié. Un riche passé, prisonnier du présent. Le passé ne meurt pas. Il attend que le futur le délivre.

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