Tags archives: analyse-critique-roman

L’Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage, Haruki Murakami, Belfond

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À Nagoya, ils étaient cinq amis inséparables. Dans le groupe d'amis, quatre avaient un prénom en relation avec une couleur. Kei était rouge, Yoshio était bleu, Yuzuki était blanche et Eri était noir. Tsukuru, dont le prénom signifie «fabriquer», est devenu l'incolore. Un jour, ils lui ont signifié qu'ils ne voulaient plus jamais le voir, sans aucune explicat[...]

Ils vivent la nuit, Dennis Lehane, Rivages/Thriller

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En plaçant son roman dans cette époque, Dennis Lehane délivre un message à l’attention des amateurs de polars : je me place là à l’éclosion même de ce qui va être la littérature américaine la plus créatrice des temps modernes, le roman noir. Cette position réflexive est la marque récurrente de ce livre énorme et stupéfiant. Lehane ne se contente pas d’écr[...]

Le cœur et la raison, Presses universitaires du Septentrion

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Mystère chronologique ensuite. Ce timing parfait qui fait que la sortie médiatique du livre coïncide avec la réceptivité intuitive du public à l’attendre. Sorti pour la première fois en 1935, « Gaudy Night »(« Le cœur et la raison » en français) que l’on pourrait traduire par « la nuit électrique », connut d’emblée succès et reconnaissance dans la perfide Al[...]

Stevenson, Robert Laffont / Soljénitsyne, Fayard

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Stevenson et Soljénitsyne. Deux destins, deux existences vécues à plus de trente ans et des miles de distance, mais une même mission : écrire. Témoigner de l’universalité des choses par l’intime des mots pour parler aux hommes. Ainsi les éditions Robert Laffont, sous la direction de François Rivière et Emmanuel Roussel, ont-elles éditées un « Bouquins[...]