Poésies, Une saison en enfer, Illuminations, de Rimbaud, à la lumière de la peinture moderne au tournant du XXe siècle, Diane de Selliers Editeur
Les éditions Diane de Selliers consacrent leur nouveauté de l’année dans « La grande collection » à un monument des lettres françaises : Rimbaud. La poésie du « voyant » est ainsi mise en regard, pour la première fois, avec les chefs-d’œuvre de l’art moderne de la fin du 19e siècle aux débuts du 20e. Une édition rare qui met en relief l’extraordinaire fraîcheur des Poésies, Une saison en enfer et Illuminations.
L’Art de la mode, Editions Citadelles & Mazenod
Ouvrage incontournable pour tous les collectionneurs, les passionnés de mode et plus largement du livre d’art, L’Art de la mode paru chez Citadelles & Mazenod marque aussi le 50e anniversaire de la mythique collection « L’art et les grandes civilisations ». Une somme inégalée en la matière, qui couvre chronologiquement et dans le détail, plus de trois siècles d’histoire de l’habillement. Un vertigineux tour d’horizon, signé par Catherine Örmen, spécialiste du sujet. 600 illustrations couleur viennent enrichir ce livre indispensable qui, de l’ère des Lumières aux grands combats féministes d’après-guerre jusqu’à l’industrie globalisée actuelle, nous rappelle que la mode est autant un art qu’une arme.
Jewels of the Renaissance, Editions Assouline
Les éditions Assouline font la page belle aux bijoux et joyaux de la Renaissance avec ce magnifique livre, préfacé par Gonzague Saint Bris. Un morceau d’Histoire enfin disponible illustré, qui reprend en anglais le texte original d’Yvonne Hackenbroch publié en 1979, devenu depuis une référence mondiale incontestée. 200 illustrations couleur nous font revivre cet art de la parure, signes extérieurs de pouvoir et de beauté qu’incarnent les ornements précieux de l’époque Renaissance. Un ouvrage remarquable qui marie harmonieusement luxe visuel et finesse d’esprit.
Soulages. L’Œuvre complet, IV : Peintures 1997-2013, de Pierre Encrevé, Editions Gallimard
Pierre Encrevé, directeur d’étude à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, spécialiste de phonologie et de socioprogrammatique, connaît tout particulièrement l’œuvre de Pierre Soulages dont il a confié aux éditions Gallimard ce quatrième tome de l’œuvre peint de Soulages. Les volumes I (1946-1959), II (1959-1978) et III (1979-1997) ont été publiés respectivement en 1994, 1996 et 1998 aux éditions du Seuil. Le présent volume IV, regroupe les années entre 1997 et 2013. Ce quatrième volume est conçu tout comme les deux précédents et sur le modèle du premier. Il constitue un catalogue raisonné intégral des peintures de cette période dont les choix de présentation organisent une vision de l’œuvre ; fondé sur la conviction que cette vision ne saurait se saisir comme telle par morceaux choisis, mais dans son entier.
Soulages a, dès le début, adopté des titres de ses toiles sous la forme du mot Peinture suivi des dimensions, de la date, de l’année. La raison en est presque factuelle pour le peintre, car il entend par ce mode d’intitulation centrer la désignation de la toile sur son historicité. Or, ce n’est pas une règle d’exposition pour Soulages, car la création du peintre ne se déroule pas de manière linéaire et il aime revenir sur des organisations. Ainsi, dans l’ouvrage, les œuvres sont présentées en courtes périodes, rassemblées en « familles ».
« Mon instrument n’était plus le noir mais cette lumière secrète venue du noir… Ces peintures ont d’abord été appelées Noir-Lumière désignant ainsi une lumière inséparable du noir qui la reflète. Et pour ne pas les limiter à un phénomène optique j’ai inventé le mot « Outrenoir », au-delà du noir… Désignant aussi un autre pays, un autre champ mental que celui du simple noir. »
Un exemple de famille est celle des années 1999 à 2003 qui sont intégralement en noir et blanc, propose une succession de larges bandes noires horizontales, traversant la toile de bord à bord, séparées par d’étroites bandes blanches. Pour Soulages, la pratique et l’outil employé sont inséparables de l’art qui se fait jour avec eux, comme si en quelque sorte il portait en soi la possibilité d’un programme particulier. Jusqu’alors, le peintre utilisait un pinceau, une brosse, une lame, un morceau de bois. En 1999, il invente un nouvel instrument qu’il désigne parfois, comme « le pinceau à jupe ». Les lignes ou bandes continues sont produites par la juxtaposition des empreintes de l’outil : « Ce n’est pas un blanc découvert qui a dirigé la trace du noir, autrement dit là aussi c’est la lumière qui dirige, puisque c’est la manière dont le blanc s’éclairait qui dirige les noirs que j’ai apposés. »
L’ouvrage montre le renouvellement incessant de Soulages dans ces années et le résultat est tout à fait surprenant pour qui connaît son travail. L’ensemble dégageant une sorte de majesté silencieuse du cosmos, comme si le temps se figeait en un instant sur la vision de son commencement jusqu’à l’époque de la création de l’œuvre, une clarté pure, par l’effet d’un miroir sans tain, ou quelques traits gravés, suggère le voyage de la lumière au travers la matière noire, proposant ainsi la trace, des lignes de vitesse, sombres, ou claires, selon l’incidence de la lumière, la vie, par rapport à l’être qui regarde l’ensemble. Tout ceci appelle l’homme au silence et nous renvoie à nos propres profondeurs, à notre propre monde, à notre propre voyage, une présence, une ligne dans la présence du monde.
Le récit de Pierre Encrevé, espace verbal de l’histoire externe de la peinture de Soulages, présente une vision de l’œuvre, regards possibles insoupçonnés, et nous fait voyager en une terre inconnue, un espace aussi vaste que la lumière, plus intime que la noirceur de notre âme. Ce beau livre d’art vous fera partager un peu de cette vie-là, une présence singulière et absolue, un livre d’exception : « Un surgissement d’une clarté lumineuse qui semble être le contraire d’elle-même dans le mouvement de ce qui apparaît », comme un renvoi aux ultima verba de Gérard de Nerval, «… La nuit sera blanche et noire ». – Jacques Bellefroid, « encre noire sur pages blanches. Pierre Soulages », in. La Nouvelle Revue Française, N°584, janvier 2008, p. 84-99.
105 œuvres décisives de la peinture occidentale montrées par Michel Butor, Editions Flammarion
Ce livre est le résultat d’une série de conversations que Michel Butor a eue avec son ami Lucien Giraudo sur des tableaux qui ont, au fil des siècles, su imprimer la mémoire des hommes, pour marquer, à leurs yeux, l’histoire de la peinture et s’imposer en vision occidentale de la connaissance et du savoir. À travers six chapitres chronologiques, Michel Butor nous dévoile sa bibliothèque mentale des œuvres idéales. Le résultat a été transcrit, puis retranscrit, chaque œuvre est accompagnée d’une brève notice descriptive, historique, entre feu et lumière, entre présence et absence, entre mur et murmure, entre renaissance et unité du monde.
Mais toujours de façon simple, savante, accessible où chaque remarque s’appuie sur un détail de premier plan, un personnage dans l’ombre, un élément décoratif : « La parure et le nu, dans ce foisonnement éclate le corps blanc et nu de Sémélé, traité en lisse comme pour la relier à la tradition des beaux-arts. Les bijoux en majesté sont si nombreux qu’ils blessent l’amante, laquelle se couvre de sang. Ces bijoux sont aussi une écriture. Dans la pensée médiévale, les pierres précieuses sont en correspondance avec le macrocosme – elles fonctionnent comme des clefs de l’univers et de ses fatalités (Jupiter et Sémélé, Gustave Moreau, 1895). »
Tout est dit. Le poète, par une mise en page audacieuse, nous offre un regard précieux et original ; tel un passeur qui rend compte d’un dialogue qu’il partage, avec de grands artistes de l’histoire de la peinture au travers de leurs œuvres. Un ouvrage nécessaire face à l’obscurantisme de certains, signe que le rôle de la représentation est pour d’autres, une métamorphose en devenir, une révolution du vivant, la vie.
Björk : Archives. Coffret 5 cahiers, Editions Flammarion
Björk est devenue, depuis les années 1990, une icône internationale de l’avant-garde musicale et artistique. Fidèle à son anticonformisme, l’artiste bouillonne tel un volcan à l’image de son pays d’origine, l’Islande, qui s’exprime dans son univers créatif à travers la nature et la technologie.
Björk : Archives est le catalogue de l’exposition rétrospective de la carrière de l’artiste islandaise qui a eu lieu au Museum of Modern Art de New York au printemps dernier, mais fête aussi le demi siècle d’existence de l’artiste. Conçu par le studio parisien M/M, ce coffret renferme la multiplicité des talents de Björk. Celui-ci est composé de six parties : quatre livrets, un livre et une affiche dépliable composée de vignettes autocollantes représentant les visuels des albums et singles de la chanteuse et compositrice, chaque livret contient des textes illustrés par Klaus Biesenbach, le critique musical Alex Ross, Nicola Dibben et une correspondance par courriel avec le philosophe Timothy Morton. Le livre principal quant à lui se concentre sur ses sept albums majeurs : Debut, Post, Homogenic, Vespertine, Medúlla, Volta et Biophilia. L’ensemble comprend des analyses du processus créatif de Björk et de la «radicalité de ses clips », ainsi qu’un long poème d’un ami de la chanteuse, Sjón, illustré par de très nombreux portraits retraçant les divers masques, coiffures et costumes (Alexander McQueen, Hussein Chalayan,…), qu’elle a pu arborer depuis 1993 afin de composer les personnages de chacun de ses albums.
Avec ce condensé expérimental, les éditions Flammarion soulignent à quel point Björk est une artiste qui a dynamité les conventions… un livre à découvrir de toute urgence si l’on ne connaît pas encore la femme qui venait du pays des glaces.
Henri Michaux et Zao Wou-Ki dans l’empire des signes, Collectif sous la direction de Bernard Vouilloux, Editions Flammarion, 208 pages, 39€
Arrivé de Chine en France au début du printemps 1948, le peintre Zao Wou-Ki (1920-2013) rencontre l’écrivain et le peintre Henri Michaux (1899-1984) dès la fin de l’année suivante. Michaux apporte immédiatement sa « caution » au jeune peintre par la publication, dans Lecture (1950), de quelques poèmes accompagnant huit lithographies de Zao Wou-Ki. Cette relation humaine, artistique, va durer jusqu’à la mort du poète et cette rencontre, ces échanges d’influences furent pour chacun déterminants.
Le très bel ouvrage collectif placé sous la direction du professeur de littérature française du 20e siècle à l’université Paris-Sorbonne, Bernard Vouilloux, présenté par les éditions Flammarion, est le pendant d’une exposition qui se déroule du 5 décembre 2015 au 10 avril 2016 à la Fondation Bodmer à Coligny, en Suisse. Il y retrace la chronologie croisée, les correspondances, les envois de livres ou d’articles, les nombreux signes, échanges dans leur œuvre, autant de témoignages de l’amitié des deux hommes. Mais aussi des textes, des livres d’art, des peintures, dessins d’Henri Michaux et de Zao Wou-Ki ; comme un trait d’union, un passage d’entre deux êtres, deux œuvres que furent les mots et le trait pour l’un, la peinture abstraite pour l’autre.
Tous deux fréquentent le Domaine musical fondé en 1953 par Pierre Boulez. Michaux y fait d’ailleurs la connaissance d’Edgar Varèse. Si celui-ci prise particulièrement Berg et Stockhausen, il est aussi très attentif à d’autres domaines musicaux comme les musiques du monde, le free jazz qu’il découvre en 1958 à New York avec le peintre Soulages. Chez Michaux, c’est le geste, l’élan donné qui est consubstantiel à la forme et la musique. Rythme, langage entre le son et le sens figuré par la peinture. La poésie formant et fermant le blanc telle une syntaxe dans les jeux des assonances, une allitération des sonorités, liens entre la couleur des mots et le sens des couleurs.
Si vous aviez des doutes quant aux raisons qui poussent un artiste dans telle ou telle direction, Bernard Vouilloux revient sur un épisode de la vie de Michaux qui se déroula l’année 1948, après la mort de sa femme des suites d’atroces brûlures. En rentrant un soir de l’hôpital, il voulu trouver un peu d’apaisement, et tomba sur une série de feuilles de papier vierge : « L’humeur sombre je commence, en ayant attrapé une, à fourrer dessus quelques obscures couleurs, à y projeter au hasard, en boudant, de l’eau, par giclées, non pour faire quelque chose de spécial, ni surtout un tableau. Je n’ai rien à faire, je n’ai rien à défaire. » Michaux, réduit à une catharsis de la souffrance, projette sur le papier blanc, le mouvement de cette vibration interne, une plaie, qui deviendra un soulagement et que l’on associera plus tard aux « mouvements » de 1950-1951.
Zao Wou-Ki, fut lui marqué par l’absence de deux femmes, Lalan, qu’il avait épousée en Chine et qui de cette rupture le conduisit vers l’évanouissement définitif du motif. Après 1963, suite à l’aggravation de l’état de santé de May, la peinture de Zao Wou-Ki s’assombrit : « Pour tromper mes angoisses, je sortais une feuille de papier de Chine froissée, un pinceau et de l’encre et me mettais à la barbouiller. C’était facile car la mémoire des gestes de mon enfance était intacte. Je regardais sans surprise le papier absorber l’eau, le noir se diluer avec le blanc et devenir gris. Avec peu de moyens et d’attention, il se construisait quelque chose à mon insu. » – in. Autoportrait, éditions Fayard.
L’ouvrage nous décrit aussi le trajet du peintre, à l’heure de l’abstraction, suivant un double chemin chinois, celui où : « L’homme, cet ensemble parcouru de courants et de souffles, doit instaurer l’harmonie en soi, s’intégrer à l’univers extérieur : tel un idéal dont il doit se rapprocher » ; et celui de la mémoire, conservée par le corps, un vide du non peint, un support en réserve, au contact de cette encre légère. Comme un mélange entre la tradition et le paysage, d’un soi-même retrouvé, une matière en mouvement, une nature en perpétuelle renaissance, entre circulation des énergies, souffle de l’insistance.
Dans Dessiner l’écoulement du temps, Michaux dit avoir cherché à donner à voir la phrase intérieure, sans mot, sinueuse, et qui accompagne tout ce qui se présente du dehors comme du dedans. Un espace tangible entre les signes et les fantômes d’êtres : « des lignes à l’aventure ne tenant à rien cerner, à rien enfermer, ni non plus à affirmer… » – Henri Michaux.
Il y a mille raisons de se procurer ce livre absolument nécessaire dans une bibliothèque pour celui qui croit encore que l’art est une affaire d’homme, pour l’homme qui vit comme un artiste et qui n’a que les mots comme espace de silence. Les maux comme énergie vitale, un trajet où l’ensemble des forces se rapportent l’une à l’autre dans un jeu en perpétuel mouvement pour s’équilibrer enfin un instant sur un point de l’âme. Enfin, le lecteur y trouvera, un portrait de Michaux en surfeur, entretien avec Michel Butor et la reproduction du magnifique livre d’art Lecture par Henri Michaux, éditions Euros et Robert J. Godet (1950) :
« Les livres sont ennuyeux à lire. Pas de libre circulation. On est invité à suivre. Le chemin est tracé, unique.
Tout différent le tableau : Immédiat, total. A gauche, aussi, à droite, en profondeur, à volonté.
Pas de trajet, mille trajets et les pauses ne sont pas indiquées. Dès qu’on le désire, le tableau à nouveau, entier.
Dans un instant, tout est là.
Tout, mais rien n’est connu encore. C’est ici qu’il faut vraiment commencer à LIRE. »
Pour l’amour de l’amour. Figures de l’extase, Ernest Pignon-Ernest, d’André Velter, Editions Gallimard
Une grande rétrospective Ernest Pignon-Ernest est annoncée pour 2016 au MAMAC de Nice, la ville natale de l’artiste. C’est ce qui justifie l’édition augmentée de l’album Extases publié en 2008, avec des textes d’André Velter, pour accompagner la présentation des dessins monumentaux d’Ernest Pignon-Ernest. Pour l’amour de l’amour est une évocation des corps, entre ombre et lumière, un mystère de la chair qui aspire à se désincarner, dans une traversée mystique de la féminité. Rapporté au questionnement passionné de la spiritualité en évoquant Marie-Madeleine, Hildegarde de Bingen, Angèle de Foligno, Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila… l’artiste a demandé à la danseuse Bernice Coppieters, à qui l’ouvrage est dédié, d’incarner le mystère nuptial qui existe entre Dieu et l’humanité et que portent ces saintes en proie au vertige de l’extase mystique, un corps qui se donne, s’élève dans un mouvement de joie, de douleur. Mais l’œuvre d’Ernest Pignon-Ernest ne peut se désirer et s’imposer que dans la singularité des lieux qu’il choisit, tels la Chapelle Saint-Charles à Avignon, le Musée d’Art et d’Histoire à Saint-Denis, l’Hospice Comtesse de Lille, le Prieuré de Ronsard à Saint-Cosme. C’est ici que se transfigure la figure du désir, c’est ici que le corps n’est plus que l’étui de l’âme, papier de l’incarnation, encre noire de la possession, effractions au sublime, aux tremblements, témoin de leur joie céleste.
Comme l’écrivent et le suggèrent les très beaux textes d’André Velter : « Tout plein de Dieu, j’ignore mon bonheur. Brûlant d’amour, je ne sens point de flamme ; Possédant tout, je perds jusqu’à mon cœur. De la passion tu t’étais fait une loi rebelle à la loi nouvelle que s’inventaient les hommes. Tu étais l’ultime excessive, l’ultime femme de la mystique effrénée qui livrait tout son être dans un cri sans limite : ô mon Dieu, enseignera-t-on avec méthode à faire l’amour à l’Amour même. »
Alice au Pays des Merveilles et De l’autre côté du Miroir, de Lewis Carroll, illustrés par Pat Andrea, Diane de Selliers Editeur
Les éditions Diane de Selliers publient, dans un format pratique et un prix accessible, le double classique de Lewis Carroll : Alice au Pays des Merveilles et De l’autre côté du Miroir. Un trésor de poésie visuelle et de grâce contemporaine illustré avec malice par Pat Andrea. Artiste contemporain d’origine néerlandaise, l’artiste s’est rendu célèbre avec ses sculptures et peintures figuratives à l’érotisme un brin trash. Logique que ce Balthus du 21e siècle se soit allumé comme une guirlande de Noël à l’idée de créer sa vision très personnelle de la petite Alice !
Valentino : Mirabilia Romae, Editions Assouline
Avec Valentino : Mirabilia Romae, les éditions Assouline consacrent un beau livre d’envergure à l’héritage de la Maison et une déclaration d’amour à la Ville Eternelle. Somptueusement illustré et présenté, l’ouvrage lève un coin de voile sur l’un des couples de designers les plus secrets et les plus enviés du moment : Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli. Plus qu’un énième beau livre sur la mode, les 300 clichés sublimes et inspirants sont une fenêtre ouverte sur des siècles d’art à Rome où l’architecture, l’histoire, le patrimoine, les traditions, l’ancien et le moderne cohabitent sans se heurter dans un élan d’avenir.