Reptile Me
La femme Esteban Cortazar de l’été prochain sera reptilienne à souhait. Le créateur colombien a puisé son inspiration dans le règne animal et l’exotisme de la peau de serpent ou de python.
Les anneaux des écailles du prédateur sont déclinés tout au long de la courte collection d’une vingtaine de passages. L’idée de transparence, de seconde peau luisante et irisée est aussi exploitée et restituée au mieux dans les derniers looks : des robes sirènes moulantes au tombé maîtrisé qui rappellent le passage du styliste chez Emanuel Ungaro.
Partenaire du show, Swarovski habille de cristaux colorés les platform shoes portées par les filles. Asymétrie, jeux de matières et anticonformisme déclinent un vestiaire des antipodes. Doucement, saison après saison, Esteban Cortazar opère sa mue…
(Esteban Cortazar, http://www.estebancortazar.com/ ; tous visuels copyright Stéphane Chemin)